Sandrine Runel – Intervention sur l’actualisation des autorisations de programmes

Sandrine Runel – Intervention sur l’actualisation des autorisations de programmes

Seul le prononcé fait foi


Monsieur le Maire

Madame l’Adjointe, Chère Audrey

Mes chers collègues,

Je suis heureuse de m’exprimer sur cette délibération portant sur l’actualisation des autorisations de programme. Après avoir voté il y quelques mois notre Plan de mandat et notre PPI, il s’agit maintenant d’entrer dans la mise en œuvre opérationnelle des projets de notre majorité. Et des projets il y en a beaucoup : bien sûr d’abord les écoles, avec la construction du groupe Kennedy par exemple, ou la végétalisation des cours des écoles ou encore l’apaisement des abords de ces dernières. Il y a aussi un travail colossal de rénovation énergétique des bâtiments, engagement nécessaire pour tendre vers un plus grande sobriété énergétiques. Je pourrais continuer cet inventaire encore longtemps, tant notre majorité se montre ambitieuse dans son action, cherchant tout à la fois à assurer un plus grand bien-être des lyonnaises et des lyonnais, sans bien sûr renoncer à réaliser la transition écologique et sociale, l’un n’excluant pas l’autre d’ailleurs, bien au contraire.

Cette délibération s’inscrit dans ce projet, dans cette ambition, de faire de Lyon une ville à hauteur d’enfants, une ville plus écologique, plus apaisée.

C’est le cas notamment en ce qui concerne le complexe Kennedy, qui doit habiter un groupe scolaire, un complexe sportif et bien sûr les futurs ateliers de la danse. La Ville de Lyon prévoit ainsi une actualisation de l’enveloppe dédiée à ce projet majeur et structurant, notamment pour le 8ème arrondissement.

Dans cette délibération, notre majorité fait montre de son engagement, un engagement sans précédent pour notre commune, pour agir fortement et efficacement dans le sens de la transition énergétique, écologique et sociale. C’est ce que nous faisons au travers de l’augmentation des enveloppe relatives à l’isolation des bâtiments. Je pense notamment au EAJE Dolet-Boileau ou au Groupe scolaire Gémeaux, qui leur enveloppe abondée. Le but est clairement affiché : permettre une isolation performante, sur la base de matériaux biosourcés et la mise en place de systèmes de production d’énergies renouvelables avec un objectif de réduction significative des consommations énergétiques.

Ces évolutions montrent comment Lyon cherche à être mieux-disante sur les questions écologiques, tout en gardant une gestion saine de ses finances et agit, pleinement consciente du défit immense auquel il nous faut répondre.

Réponse sur la dette (Droite) :

Je m’étonne qu’on s’égosille toujours autant sur la dette financière, sans jamais songer à la dette écologique et climatique. Que les défenseurs de l’orthodoxie budgétaire nous expliquent ! S’ils pensent que la transition écologique est sociale est une nécessité, comment envisagent-ils alors mettre en place une politique permettant davantage de sobriété et de résilience. Quand on parle de dette, le même poncif revient sans-cesse « la dette d’aujourd’hui sera celle de nos enfants ». Mais ce raisonnement ne s’applique-t-il uniquement qu’aux finances ? Car s’il s’agit de ne pas mettre les générations futures en difficulté, s’il s’agit de ne pas faire porter demain à nos enfants, le poids des décisions d’aujourd’hui, que dire alors de l’inaction des majorités successives, qui ont échoué à faire les investissements nécessaires à la préservation du climat et de l’environnement. Car si les créances peuvent toujours être emboursées, ce n’est pas le cas de la dette climatique, qui -elle- une fois acquise, est insolvable.

Je vous remercie.